Docteur Mairiaux

Le Dr Maxime Mairiaux est chirurgien digestif à la Clinique Saint Jean Bruxelles depuis 2019. En plus d’une formation en chirurgie générale, il s’est spécialisé dans la chirurgie de l’obésité. 

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Fort d’une expérience acquise en Suisse et en Belgique, il a pu se former auprès de spécialistes reconnus par les différentes sociétés belges et internationales de chirurgies bariatriques.

Il est lui-même membre de la société belge de chirurgie métabolique et de l’obésité (BESOMS), de la société française et francophone de chirurgie de l’obésité et des maladies métaboliques (SOFFCO) et de la fédération internationale de chirurgie de l’obésité (IFSO)

Ce que les patients en disent

En situation d’obésité depuis plusieurs années, j’ai essayé tous les régimes existants et au final je reprenais toujours le poids perdu. C’est à la suite d’une expérience désagréable dans un parc d’attraction où je me suis vue refuser l’accès à une attraction alors que j’étais en compagnie de mes enfants que j’ai décidé de sauter le pas et de me prendre en main une bonne fois pour toute.
En plus de me sentir mal personnellement, cette situation commençait à retomber sur ma famille, c’en était trop.

J’ai donc décidé d’aller consulter à la clinique de l’obésité.
J’ai été mise en confiance directement par des médecins très attentifs et à l’écoute, sans jamais être jugée sur mon parcours.
J’ai donc entrepris mon parcours préopératoire, les différents examens nécessaires pour valider une opération ont été réalisés rapidement, sans stress et sans douleur, tout était en ordre !

Une fois l’opération validée par les différents médecins, l’opération choisie après discussions et explications du Dr Mairiaux, la date de l’opération a été programmé.

Début de parcours en mars 2019 et opération réalisée en octobre 2020.

Je suis rentrée à l’hôpital le matin du 1/10 et ressortie le 3/10.
J’ai eu quelques douleurs tout à fait supportables le premier jour mais après cela tout était revenu à la “normal”.
Les infirmières et médecin du service étaient tous très aimables, le suivi post op très sérieux durant le séjour, ça évite beaucoup de stress !

L’alimentation durant les deux ou trois premiers mois a été un peu difficile, il faut s’habituer au fait de manger très peu, au fait que certains aliments passent moins bien, trouver les aliments qui nous conviennent, trouver son rythme car il faut manger plus souvent dans la journée.
Passer ces premiers moments et une fois habitué à ce changement tout est redevenu normal, je peux manger de tout en petite quantité.

J’espérais de cette opération une aide et un soutien pour ma perte de poids mais je m’étais préparé à plusieurs effets négatifs possibles liés au bypass.
Au final pour moi tout se passe parfaitement, je n’ai aucun effet négatifs$, je profite de ma vie normalement.
Je suis parti de 113kg et actuellement stabilisée à 59kg.

L’opération a complètement changé ma façon de vivre. J’ai pris de bonnes habitudes alimentaires, j’ai repris une activité sportive, … et toutes ces petites choses qui étaient devenues compliquées tel que monter les escaliers, jouer et courir avec mes enfants, m’habiller comme je le voulais, … tout est à nouveau possible et sans difficulté !

J’ai eu à la suite de l’opération un suivi tous les 3 mois durant un an par le chirurgien et la nutritionniste, très important pour ma part, c’est rassurant de savoir que quelqu’un est là en cas de besoin ou de difficulté !

Je ne saurais que conseiller cette intervention, elle a réellement changé ma vie.

Quand je suis rentré dans la vie active, je pesais 85 kg pour 1m83. Petit à petit, à cause du stress, que je gérais en mangeant, de l’abandon total du sport, je suis passé à 105 kg, puis à 120 kg, puis 135, puis 157. Si je suis si précis sur ces chiffres, c’est parce que je me souviens très bien qu’à chaque « étape », je me disais que ce n’était pas grave, que j’allais faire un effort et revenir à 85, puis 105, puis 120, puis 135 kg, mais je n’y arrivais pas, je n’y arrivais plus.

Des amis, soucieux de ma santé, m’avaient parlé de la possibilité d’une chirurgie bariatrique.  Mon diabétologue aussi.  Mon médecin de famille de même. Un jour, alors que la qualité de mon sommeil diminuait constamment, au point que je me réveillais 5-6 fois par nuit, ce qui impliquait un grand épuisement mental et physique pendant la journée, une incapacité à m’occuper correctement de mes enfants, de longues siestes même pas réparatrice, un travail qui devenait de plus en plus difficile, j’ai décidé de consulter la Clinique du sommeil à St Jean, pensant que la qualité de mon sommeil était détériorée par une sévère apnée du sommeil. Le pneumologue m’a alors dit que les tests étaient négatifs et que le problème venait en fait directement de mon poids. Je me souviens être sorti de chez ce médecin et d’avoir décidé de ne plus tergiverser, de me forcer moi-même et j’ai été immédiatement prendre rendez-vous à la clinique de l’Obésité et du Surpoids. Les premiers rendez-vous ont été assez rapides: rendez-vous avec un médecin nutritionniste, rendez-vous avec un chirurgien: ces deux entretiens ont permis d’examiner les causes de ma prise de poids, important pour le choix du type d’opération, mon alimentation au quotidien, important pour commenter à rectifier ce qui devait l’être. Après plusieurs entretiens, nous avons pu déterminer, ensemble (le patient est associé de près aux choix à effectuer) que pour ce qui me concerne, un des éléments importants de ma prise de poids étant le stress et les quantités absorbées, l’idéal serait de procéder à une sleeve gastrique. Nous avons fixé la date de l’opération à trois mois, ce qui devait me permettre de poser les questions qui me tracassaient ou purement pratiques, mais aussi de continuer à adapter mon alimentation, et d’être pris en charge par l’équipe de kinésithérapie. Avant même l’opération, grâce aux exercices des kinés, mais aussi aux changements alimentaires, j’ai ressenti une amélioration sensible de ma condition.

Plus l’opération approchait, plus je stressais et me posais des questions, mais heureusement j’étais entouré de toute une équipe à qui je pouvais poser des questions et avec qui je pouvais discuter. J’ai peu de choses à dire sur l’opération elle-même. Vous rentrez, on vous endort, vous vous réveillez, l’opération est terminée. J’avais peur des douleurs, mais j’ai juste du prendre deux antidouleurs. J’ai été opéré le lundi, je suis sorti le mercredi, en forme, et j’ai pu reprendre rapidement mon travail de bureau tout en respectant les consignes sur les efforts physiques et le régime alimentaire. La situation actuelle : je regrette de ne pas avoir fait cette opération plus tôt, mais je m’aperçois aussi que si je n’étais pas prêt mentalement, l’opération aurait été un échec. La perte de poids demande aussi un effort du patient. En dix mois, j’ai perdu 50 kilos. Je ne suis pas retourné au poids de mes 20 ans, et je ne le souhaite d’ailleurs pas, mais j’ai retrouvé une forme physique et un dynamisme que j’avais perdu de vue. J’ai eu besoin de beaucoup de séances de kinésithérapie: en effet, je ne m’en apercevais pas, mais le surpoids avait joué sur mes muscles, les articulations, mais aussi sur ma façon de marcher, de bouger et de travailler. Je me souviendrai toujours de cette personne qui ne m’avait plus vue depuis un an, qui d’abord ne m’a pas reconnu, puis m’a ensuite demandé si j’avais grandi, parce que le travail effectué m’a redressé. Je ne me réveille plus la nuit, je me réveille en forme. Je travaille mieux, je m’occupe mieux de mes enfants, j’ai retrouvé le plaisir du sport, je suis arrivé à négocier de nouveaux contrats.

Au niveau alimentaire, je mange de tout, avec modération, et la forte perte de poids a eu l’effet désiré : j’ai à présent atteint le stade ou la perte de poids ne dépend plus uniquement de la chirurgie et de la diminution des quantités, mais aussi de l’attention que je mets dans mon alimentation. J’ai retrouvé le contrôle de mon poids et de ma vie. Un vie normale. Je vais au restaurant. Il m’a fallu une ou deux expériences pour comprendre que je devais choisir entre l’entrée, le plat principal et le dessert, mais le plaisir de gouter est non seulement intact, il est augmenté. Grâce à l’énergie retrouvée, nous recommençons à inviter, organiser, voyager.